Petites histoires Napoléoniennes

"article paru dans L'illustration de 1935, intitulé « Glanes historiques » qui évoque l'incroyable histoire d'un vétéran de la Grande Armée ayant repris les armes en 1870.


Il s agit de Bourgeois Nicolas, né le 17 mai 1789 à Buzon, canton de Langres (52).


Lors de l'envahissement de la Haute Marne en 1870, il y a eu une escarmouche au abords du fort de La Bonnelle, à 6 km au sud de Langres, tout prés de du village de Noidant ou habitait notre vétéran.
Au bruit du canon et de la fusillade, Nicolas accourut sur le terrain du combat, où il ramassa un fusil abandonné. Il avait 84 ans !! Avançant toujours, il arriva devant les prussiens pour faire le coup de feu.
Il fut fait prisonnier et conduit au commandant prussien qui parlait fort bien notre langue. Quand le feu eut cessé, cet officier lut avec solennité au vieillard une décision du commandant ennemi ordonnant que l'on fusillât sur le champ tout civil surpris les armes à la main. Il ajouta qu'en raison de l'âge du prisonnier la reddition de son arme serait simplement exigée et qu'on lui laisserait la vie et même la liberté.
« Je ne puis rendre les armes, répondit le vieillard, je suis de la Garde Impériale. Ce serait la première fois ».
L'officier interrogea alors son prisonnier sur l’Épopée en manifestant un respect pour ce témoin survivant. Il décida pour en finir « Nous allons allumer un grand feu, vous y jetterez votre fusil, vous brulerez votre arme et, de part et d'autre, l'honneur sera sauf » Ainsi fut fait...


dans le dossier militaire de Nicolas Bourgeois, il est précisé qu'il servit dans le Train d'artillerie de la Garde et qu'il reçut la médaille de Saint Hélène.
Notre brave rejoint ces compagnons d'armes en 1885, à l'age de 96 ans."

Une petite histoire que j'ai trouvé au hasard de mes recherches sur le site http://gdif.forumactif.com/forum que je vous recommande vivement, c'étais très intéressant

merci a toi

Superbe histoire!

superbe anecdote bravo!!^^

allé une petite anecdote sur napoléon
Toutes les personnes qui pensent que avoir une petite taille est handicapant se trompe...
napoléon à été sauvé à de nombreuses reprises par sa taille modeste.
Durant la bataile du pont d'arcole , lorsqu'il charga afin de rallier ses troupes un feu de salve ennemi fut tiré... une balle de plomb troua son chapeau à environ deux cm de son crane...
Une autre fois à été lors d'un ville d'une ville importante lors de la campagne d'égypte. Une balle perdu vint abattre le colonel Lejeune situé juste devant napoléon en plein front et vint une nouvelle fois trouer son chapeau à 5 pouces de son crane. il prononca à se moment la : Voila la seconde fois depuis que je fais la guerre que je dois la vie à ma taille de cinq pieds deux pouces

mdrrrr pas mal l'anecdote dudulekiller ^^

A noter quand même qu'il mesurait 1m69 et que pour l'époque ce n'était pas "petit", c'est dans la moyenne(1,66m). On a l'impression de sa petite taille car il est souvent représenté à coté de corps d'élite qui eux sont généralement grand.

Merci BaronCorvo pour l'information

tu as tout à fait raison Baroncorvo d'ailleurs les hommes les plus grands pour l'époque était recruté dans les corps de grenadiers pour impressionner l'ennemi

C'est à Napoléon que l'on doit la conduite à droite.
Avant l'ère napoléonienne, dans toute l'Europe continentale, les cavaliers tenaient la gauche de la route. Ainsi, les dangers ne pouvaient survenir que de droite, or c'est dans cette main que l'on tenait l'épée.
Par ailleurs, durant les batailles, c'est toujours le flanc gauche de la troupe qui lancait l'attaque. Jugeant cette méthode trop "chrétienne et royaliste", Napoléon l'abandonna et décida d'inverser le déroulement des batailles pour surprendre l'adversaire. La tactique de l'attaque par la droite se répandit dans tous les pays vaincus.
Seule la Grande-Bretagne, jamais conquise, resta fidèle à l'ancienne façon de combattre, et continue aujourd'hui encore à rouler à gauche.

merci Virtualwarrior pour tes connaissances !

Le Sacre de l'empereur Napoléon Ier et  le couronnement de l'impératrice Joséphine eurent lieu dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, le 2 décembre 1804.
Le peintre David fut charger d'immortaliser l'événement en peignant une immense toile (visible au Louvre).
Commencée en 1806 l'ouvre fut terminée en 1807 et mesure 10 m x 6m

Le peintre a pris quelques libertés avec la réalité. L'ouvre est tout autant artistique que politique.


1 Le jour du sacre, Joséphine, alors âgée de 42 ans, a été coiffée et maquillée de façon à paraître plus jeune. Sur le tableau le peintre lui donne un visage de toute jeune demoiselle.
2 La mère de Napoléon, a été placée dans les tribunes par le peintre. Mais en fait, elle n'a pas assisté à la cérémonie pour protester de la brouille de Napoléon avec son frère Lucien. Napoléon demanda au peintre de la rajouter au tableau pour la postérité.
3 L'ambassadeur d'Istanbul est représenté alors que, musulman, il n'avait pas eu le droit d'entrer dans la cathédrale.
4 On voit représenté le cardinal Caprara, qui était absent et s'était fait excuser.

J'ai du apprendre tout sa a une époque

a noter que le peintre a aussi représenté César juste derrière Napoléon couronnant l'impératrice en arrière plan...^^