L’arc de triomphe à Paris, un monument pas si napoléonien que cela...publié avec un jour de retard sur la date anniversaire
Un monument symbole de Paris dont la construction qui a durée plus de 30 ans ne fut pas un long fleuve tranquille.
Tout commence en 1805 après la victoire d’Austerlitz. Napoleon tout à féliciter ses soldats prend devant eux l’engagement suivant : «Vous rentrerez dans vos foyers sous des arcs de triomphe.»
Au départ sont idée est de faire une très grande avenue entre la place de l’Etoile et la place de la Bastille à travers le jardin des tuilerie dont le point de départ serait un arc coté Bastille et un éléphant coté Etoile, finalement ce sera l’inverse et on commencera par l’Etoile. Du coup on bénéficie encore aujourd’hui du magnifique jardin des tuileries et de la belle perspective du Louvre et de a pyramide.
Finalement après ces tergiversations, la première pierre est posée en 1806 sur cette butte qui est a l’époque située aux limites de Paris, c’est un peu la campagne à cet endroit. Hélas le chantier rencontre des difficultés techniques et du retard. Napoleon est même contraint pour son mariage de passer sous une réplique prvisoire.
Mais le vent tourne pour l’empereur. Les défaites et la fin de son règne conduisent à l’arrêt du chantier en 1814 alors que seulement 4 colonnes sont à peu près édifiées.
Finalement c’est le roi Louis XVIII qui dix ans plus tard relance la construction qui s’achèvera en 1836 sous Louis Philippe.
Ce dernier choisit la date du 29 juillet 1936 pour feter l’inauguration, date anniversaire de son intronisation. Hélas la France est en pleine agitation et craignant pour sa securité, le roi décide d’annuler les festivités et le défilé militaire (déjà à cette époque) mais de maintenir un banquet. L’inauguration qui a lieu à 7h00 du matin en catimini n’attire que deux personnes : Adolphe Thiers, le chef du gouvernement, et son ministre des Finances, Antoine d’Argout.
Rappelons nous que depuis le 28 janvier 1921, et suite à la boucherie de la première guerre mondiale, le monument abrite la tombe du soldat inconnu dont la flamme allumée le 11 novembre 1923 ne s’éteint jamais et est ravivée tous les jours à 18h30 par des anciens combattants ou victimes de guerres. Cette flamme commémore le souvenir des soldats morts aux combats.