J'ai pris mes sources sur wikipédia étant une bataille très peu connue.
Déroulement de la bataille:
Dès que Michel apprit la chute d'Amisos, il ordonna à son oncle Pétronas de se diriger contre les Arabes à la tête d'une armée de grande taille (50 000 hommes selon al-Tabari). Selon Al-Tabari, l'empereur commanda lui-même l'armée mais ce n'est pas confirmé par les sources byzantines. Toutefois, le parti pris des historiens byzantins de la période macédonienne peut expliquer cet oubli délibéré. L'armée rassembla des forces provenant de tout l'empire divisées en trois groupes qui se rejoignirent peu avant de combattre les Arabes. L'armée en provenance du Nord était issue des thèmes de la mer Noire (Arméniaques, Bucellaires, Kolonéia et Paphlagonie), celle du sud avait probablement déjà combattu les Arabes et provenait des thèmes des Anatoliques, de l'Opsikion et de Cappadoce ainsi des kleisourai de Séleucie et de Charsianon. Enfin, l'armée en provenance de l'Ouest et dirigée par Pétronas était composée des troupes de Macédoine, de Thrace et de l'armée impériale.
La coordination de l'ensemble des forces ne fut pas aisée mais les forces byzantines convergèrent le 2 septembre et encerclèrent l'armée d'Omar près de la ville de Poson ou Porson près de la rivière Lalakaon. La localisation exacte de la bataille reste imprécise bien que les historiens de l'époque considèrent que la bataille eut lieu près de la rivère Halys, à 130 kilomètres au sud-est d'Amisos. À l'approche des forces byzantines, la seule route sûre permettant à l'émir et à ses hommes de battre en retraite était dominée par une colline stratégique. Celle-ci fut le théâtre de combats entre les deux adversaires dont les Byzantins sortirent triomphants. Le 3 septembre, Omar décida de lancer ses troupes vers l'Ouest sur les positions de Petronas dans l'espoir d'effectuer une percée. Toutefois, les lignes byzantines ne cédèrent pas ce qui donna le temps aux deux ailes byzantines de cerner puis d'attaquer les flancs et l'arrière exposés de l'armée arabe. La déroute de cette dernière fut complète et une grande partie des soldats arabes dont Omar périrent sur le champ de bataille. Karbeas, le chef des Pauliciens, pourrait aussi faire partie des victimes puisque les sources mentionnent qu'il meurt dans le courant de l'année.
Seul le fils de l'émir dirigeant un petit corps de troupes parvint à s'échapper vers le sud et la région de Charsianon. Toutefois, il fut poursuivi par Machairas, le kleisourarque de Charsianon qui le défit et le captura avec un grand nombre de ses hommes.
Conséquence:
Cette victoire permit aussi à Byzance de se délivrer de la pression constante que font peser les Arabes sur ses frontières orientales. Cela autorisa l'empire à se consacrer aux questions européennes. Ainsi, les Bulgares acceptèrent sous la pression d'adopter le christianisme ce qui les firent entrer dans la sphère culturelle byzantine.
Les guerres arabo-byzantines; c'est quoi?
Les guerres entre les Arabes et les Byzantins sont une série de guerres entre les califats arabes et l'Empire byzantin entre le viie et le xiie siècle. Celles-ci débutent en même temps que les premières conquêtes musulmanes des califes rashiduns et omeyyades et se poursuivent sous la forme d'un bras de fer frontalier permanent jusqu'au début des croisades. À la suite de celles-ci, les Byzantins (les Romains ou Rûm dans les chroniques historiques musulmanes), perdent une importante partie de leur territoire.
Les conflits initiaux se déroulent de l'année 634 à 718, finissant avec le second siège de Constantinople par les Arabes qui arrête la progression rapide de l'empire arabe à travers l'Anatolie. Cependant, les batailles continuent entre les années 800 et 1169. L'occupation des territoires d'Italie du Sud par les armées abbassides aux ixe et xe siècles ne rencontre pas le même succès qu'en Sicile. Mais sous la dynastie macédonienne, les Byzantins reprennent les territoires du Levant et progressent avec leur armée dans le sud, menaçant même Jérusalem. L'émirat d'Alep ainsi que ses voisins deviennent des vassaux des Byzantins en Orient, où émerge la menace encore plus grande du royaume de l'Égypte fatimide. Les Arabes restent la préoccupation majeure de l'Empire jusqu'à la montée en puissance des Seldjoukides qui prennent possession de la plupart des terres et refoulent les Abbassides à l'intérieur de l'Anatolie. Aussi, l'empereur byzantin Alexis Comnène se voit obligé de demander une aide militaire au pape Urbain II lors du concile de Plaisance ; ces évènements sont souvent considérés comme des signes avant-coureurs de la première croisade.
Voilà ne connaissant pas trop la bataille c'est nouveau pour moi aussi alors excuser si c'est assez peu personnel ^^